L’alimentation jour un rôle énorme en naturopathie. Hippocrate disait « Que ton alimentation soit ta première médecine ». C’est d’autant plus d’actualité aujourd’hui quand on voit les problèmes qu’entraînent la malbouffe, les plats industriels, les mauvaises associations alimentaires et j’en passe…
Mais au-delà de ça, je vois également beaucoup de principes et de régimes vantant les promesses de perdre 5 kilos en 1 semaine, ou LE régime pour perdre du ventre ou encore le régime protéiné pour perdre ses kilos et ne pas les reprendre. Sur ce dernier point, je suis d’accord: si on fait un effort sur son alimentation, c’est pour perdre des kilos et ne PAS les reprendre.
Oui mais pas à n’importe quel prix et pas n'importe comment.
L’alimentation au cas par cas
Le principe premier en naturopathie est de s’adapter à son client. Nous n’allons pas proposer la même chose à un « bilieux » ou à un « sanguin » ou encore à un trentenaire ou un retraité. Les besoins sont différents, tout simplement car la constitution est différente.
Nous naissons tous avec un bagage qui en fait la constitution de notre organisme et sa capacité à agir/réagir. Cette constitution se modifie avec nos modes de vie, notre travail, nos émotions etc.
Concrètement, cela se traduit par des suggestions adaptées à chaque client. Je pourrai, par exemple, proposer plus de légumes et moins de viande à un tempérament bilieux alors que je proposerai plus de viande et une consommation normale de légumes à une personne dans le bel âge.
Pourquoi ?
Car les besoins ne sont pas les mêmes. En avançant dans l’âge le besoin en protéine doit être renforcé car les muscles diminuent. Il faut donc les nourrir encore plus (bien sûr dans des quantités raisonnables!!!). A l’inverse, le bilieux ayant une vie stressante mettant ainsi son système digestif à rude épreuve verra son inflammation s’accroître si la consommation de viande est excessive.
Cet exemple et cette différenciation s’applique à tous les âges et à tous les tempéraments.
Les régimes en naturopathie
Globalement, une assiette se compose de 4 parties : Légumes pour moitié, 1/4 de protéines (animales ou végétales), céréales et bons lipides (huile d’olive, colza).
Dans certains cas ou certaines pathologies, on pourra proposer des « régimes » avec des accents sur des aliments ou au contraire des évictions. Pourquoi ? Car le corps peut être en surcharge de toxines ou alors plus en mesure, au moment T, de traiter ces aliments.
Vous avez peut-être déjà entendu parler du régime cétogène, régime hypotoxique, méditerranéen ou régime sans FODMAP.
Toutes ces préconisations sont à durée limitée dans la majorité des cas (et oui il y a toujours des exceptions en naturopathie….rappelez-vous : chacun est unique!!!).
En effet, le but va être de trouver les aliments causeurs de troubles et de les évincer le temps que le corps se remette à l’équilibre.
Bien souvent, cela vient d’une acidité ou d’une inflammation (si le client ne s’en rend parfois pas compte, on le distingue très bien à l’iridologie!).
Une fois que le corps a retrouvé un fonctionnement optimal, on peut réintégrer doucement les aliments «incriminés» : cela peut être le gluten, la viande, le sucre, le fromage, le lait etc.…
La perte de poids en naturopathie
Personnellement, je préfère parler de rééquilibrage alimentaire plutôt que de régime : trouver le bon dosage des aliments qui vont vous apporter l’énergie nécessaire sans trop de calories.
Exemple que je vois souvent en consultation de clients pensant bien faire :
- les assiettes type Buddha bowl ou Pké bowl : trop d’informations et de choses à digérer pour un système digestif déjà en souffrance.
- avocat-carotte-salade à tous les repas : zéro variété et une assiette déséquilibrée. Pas de protéines, pas de féculents, trop de lipides s’il y a en plus une vinaigrette.
Concernant la perte de poids, les régimes stricts avec éviction d’une grande partie de la sphère nutritive ne sont jamais bonds pour l’organisme. Si certains peuvent le supporter un temps car ils ont un bon métabolisme, ils peuvent être délétères pour d’autres.
On voit souvent qu’il faut supprimer les féculents, diminuer la viande, bannir les huiles et supprimer le sucre. Ok...vous finirez donc avec des carences et le moral dans les chaussettes.
C’est comme le jeûne hydrique ou sec : je ne suis pas pour. Affamé votre corps, ils vous le rendra au centuple !
Par contre, un jeûne intermittent peut être intéressant dans certains cas. Obliger le corps à puiser dans ses réserves aide l'organisme à se libérer du surplus. Mais pour cela, il faut avoir une bonne vitalité: faire une cure de vitalité avant d'entamer un jeûne intermittent ou même une perte de poids peut donc être necessaire.
Supprimer des kilos présents, parfois depuis des années, demande du temps. C’est comme rééduquer un chien laissé à la SPA qui a été maltraité. On y va pas à pas.
Il va falloir reconstituer une assiette qui vous correspond avec la règles des 80/20 : 80 % de sérieux et 20 % de plaisir (pour la bonne pizza du dimanche soir) !!!
MAIS, et oui il y a toujours un "mais", ce rééquilibrage alimentaire va de pair avec une bonne hygiène physique. Donc, il va falloir bouger ! Que ce soit la marche, natation, vélo, course, yoga, danse...bref, trouvez une activité qui vous plaît non seulement pour aider le corps à brûler la graisse blanche (et non la graisse brune) mais également pour aider le corps à se libérer de ses déchets et de ses toxines. Et pour cela, on fait appel à l’émonctoire le plus grand de notre corps : la peau ! La transpiration sera donc votre meilleur allié.
Il existe également plein de petits "tips" au quotidien que j'écrirai dans un prochain article si cela vous intéresse ! Quoiqu'il en soit, tout ceci devra se faire dans la bonne humeur et avec un bon accompagnement !!!
Prenez soin de vous !
Avez-vous déjà essayé de perdre des kilos ? Qu'avez-vous mis en pratique ?
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